Le plus étonnant sur cette lettre de Guillaume Apollinaire à l’écrivain essayiste albanais Faïk Bég Konitza, ne vaut pas tant par son contenu que par son en-tête. Postée en juin 1912, elle est siglée d’un tennis-club qui existait alors dans le 16e arrondissement rue Saint-Didier. Une carte postale ancienne nous apprend que les courts étaient ouverts aux joueurs de huit heures le matin à minuit. On savait Apollinaire escrimeur à ses heures mais il est fort peu probable qu’il s’habillait en blanc pour monter marquer à la volée des points au filet, afin de s’inscrire dans les pas du champion de l’époque, Maxime Omer Mathieu Decugis. Selon une notice de Victor Martin-Schmets dans la Correspondance générale de l’écrivain, le papier utilisé ce jour-là par Apollinaire (habitant encore le 16e arrondissement) était sans doute le premier à lui être tombé sous la main. Cette lettre fait partie de la collection littéraire du banquier Hubert Heilbronn qui sera dispersée aux enchères demain chez Sotheby’s à Paris. Continuer la lecture
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