Cette statue figure parmi les somptueux moulages abrités au sein de la Cité de l’architecture et du patrimoine. Sculptée vers 1230, elle orne avec quelques autres, la façade de la cathédrale de Strasbourg. Dénommée « La synagogue », elle symbolise par son foulard masquant le regard, le refus de reconnaître le Christ comme le Messie. Son visage est oblique, elle tient en main une lance brisée (imageant ainsi sa défaite à l’égard de la chrétienté catholique), et les Tables de la loi de Moïse semblent lui échapper. En 2007, une dépêche de l’AFP mentionnait que cette statue avait été victime de vandalisme et que l’acte antisémite était à retenir, selon le point de vue de l’archevêque de Strasbourg interrogé par l’agence. L’œuvre n’est pas une exception. On trouve incidemment un très bel équivalent, aussi sensuel sinon davantage que la première, sur un pilier de la cathédrale Sankt Peter, à Fribourg en Allemagne. Selon le théologien Helga Sciurie cité dans « L’Art Gothique » (éditions Könemann ) elle représente avec sa tête dressée, « la première fiancée de Dieu devenue infidèle et tombée dans la débauche, mais qui, à la fin des temps lui reviendra ». Continuer la lecture
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