Pour ses pairs qui s’étaient mis au service de l’ennemi, Paul Éluard avait écrit un poème, lequel pour être joliment écrit, n’en était pas moins impitoyable. Paru dans Les Lettres Françaises, aussi court que son titre était long, il se concluait ainsi: « Mais voici que l’heure est venue/De s’aimer et de s’unir/Pour les vaincre et les punir ». Ce faisant il avait pris de l’avance en rédigeant ce texte en 1943 , alors que l’issue de la guerre était encore bien incertaine. Les auteurs du dernier récit biographique autour d’Éluard paru chez Seghers, citent à son propos le poète Guillevic disant de son confrère: « C’était un homme de passion et de violence (…) pas un petit élégiaque ». Ce livre signé Olivier Barbarant et Victor Laby, a ceci d’intéressant entre autres choses, c’est qu’il souligne les contrastes d’une personnalité bien moins lisse qu’en apparence et qui marqua son siècle. Dont on parle régulièrement. Ne serait-ce que récemment, lors de la disparition à cent ans de la résistante Madeleine Riffaud, à laquelle Paul Éluard avait rendu hommage. Pas forcément commode le poète, mais il avait été nettement plus indulgent avec les femmes scalpées à la Libération pour avoir couché avec l’occupant. Continuer la lecture
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