Apollinaire y avait décelé de la littérature nouvelle. Il s’était en l’occurrence si peu trompé, dans la mesure où l’écriture de Colette pourrait en remontrer à tant de plumes actuelles. C’était en 1908 et l’écrivain associait encore le nom de son mari -Willy- sur la couverture. Le recueil s’intitulait « Les vrilles de la vigne ». Elle lui avait donné ce titre eu égard à un rossignol qui s’était imprudemment posé pour la nuit sur une vigne. Dont les pousses -les vrilles-, s’étaient si bien entortillées autour de ses pattes au fil des heures, qu’elles avaient presque piégé l’oiseau. Colette a vu dans cet incident matière à comparaison avec sa propre existence. Elle admettait que ses nuits n’étaient plus forcément sereines, mais que les vrilles de la vigne, n’avaient désormais plus prise sur elle. Cette première histoire faisait effectivement figure de parabole dans la mesure où l’écrivain n’avait eu de cesse de s’émanciper et de contrôler ceux, (femmes, hommes, bêtes) qui se seraient mis en tête de l’envelopper dans leurs filets.
Continuer la lecture
Archives
Catégories
- Anecdotique
- Apollinaire
- Architecture
- BD
- Cinéma
- Danse
- Découverte
- Documentaire
- Enchères
- Essai
- Exposition
- Gourmandises
- Histoire
- Humeur
- Jardins
- Livres
- Mode
- Musée
- Musique
- Non classé
- Nouvelle
- Peinture
- Philosophie
- Photo
- Poésie
- Politique
- Portrait
- Presse
- Publicité
- Radio
- récit
- Société
- Spectacle
- Style
- Surprises urbaines
- Télévision
- Théâtre