Outre un accent circonflexe, le jour de Pâques a ceci de commun avec celui de la Pentecôte, de n’être qu’un jour férié, apprécié des amateurs de week-ends à pont. C’est faire bien peu de cas de l’histoire sainte qu’un manuel, paru en 1932, se chargeait d’expliquer aux enfants. Dans un langage simple, accessible aux adultes du siècle suivant, ce petit guide dépassé à maints égards, expliquait que Pâques correspondait avant tout à la résurrection de Jésus. Sachant qu’au matin du 3e jour de sa crucifixion qui allait donc devenir un jour férié, « un ange descendit du ciel, souleva la pierre du sépulcre » et Jésus reprit goût à l’existence après s’être cru abandonné. Car n’avait-il pas imploré auparavant, « Eli, Eli, lama sabachthani » ce qui en araméen châtié signifiait, « mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as tu abandonné ». Ce manuel d’histoire pourrait c’est sûr, constituer une bonne série télé, tellement son scénario est riche en rebondissements. Continuer la lecture →