Le cas doit être unique dans l’histoire du cinéma : en 2003, le cinéaste italien Marco Bellocchio tournait «Buongiorno,notte» (Bonjour,nuit) et vingt ans plus tard exactement, sous le titre «Esterno notte» (Extérieur nuit, terme cinématographique), il nous donne une autre vision du même événement crépusculaire de la politique italienne : l’enlèvement et l’assassinat, en avril-mai 1978, à Rome, par les Brigades Rouges d’extrême gauche, d’Aldo Moro, président de la Démocratie Chrétienne (Democrazia Cristiana, née en réaction au fascisme). Autre singularité, Marco Bellocchio se trouve maintenant âgé de 83 ans, et comment ne pas penser à Giuseppe Verdi composant à 80 ans son bouquet final éblouissant, son «Falstaff» inspiré de Shakespeare, renouvelant son style. Ce Verdi chéri de Bellocchio, dont on entend résonner le terrible Dies Irae du Requiem à plusieurs reprises dans la minisérie en six épisodes présentée sur Arte les 15 et 16 mars derniers, et maintenant sur Arte.tv. Continuer la lecture
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