L’été est là, il est temps de tirer les persiennes. Cela fera trois ans en octobre que Les Soirées de Paris reparaissent et je voudrais remercier (beaucoup) tous ceux qui y contribuent et tous ceux qui nous lisent. Au rythme de cinq articles par semaine environ, nous en sommes à près de 750 parutions. Ce projet, consistant à faire revivre une revue fondée par Guillaume Apollinaire et ses amis en 1912, mûrissait à l’insu de son porteur. Un jour de l’année 2010, l’idée s’est imposée, comme une évidence. Et depuis, Les Soirées de Paris reparaissent, environ 5 fois par semaine.
Cette revue est principalement lue en France mais grâce à Internet, il se trouve des lecteurs dans beaucoup de pays, du Japon jusqu’au Brésil. Elle est à l’abri des difficultés financières que connaissent beaucoup de journaux puisqu’elle ne repose que sur la volonté et le désir de ceux qui y participent. C’est un espace d’expression précieux à une époque où le métier de journaliste s’est sensiblement dégradé. Nous profitons de cette poche de liberté comme on prend l’air du maquis et ce n’est pas un mince avantage lorsque dans ce domaine fondamental qu’est le libre-arbitre, la liste des régressions est infiniment plus longue que celle des permissions.
Bonnes vacances à tous ceux qui concourent à la nouvelle existence des Soirées de Paris, lecteurs et contributeurs. Nous reviendrons le 19 août.
(1) Titre inspiré de « Mes rêveuses pensées pieds nus vont en soirée » (Guillaume Apollinaire, extrait de « Palais »).
Bonnes vacances! J’apprécie beaucoup les nouvelles Soirées de Paris, variées, écrites, accrocheuses, curieuses, et (presque) toujours tournant d’une manière ou de l’autre autour de notre poète bien-aimé. Merci. Claude Debon
Merci chère Madame Claude Debon. PHB
Cela ne fait que très peu de temps que je suis fidèle aux Soirées et je connaissais peu M.Apollinaire. Je serai au rdv le 19 août. SH
Bonnes vacances !
à très bientôt…
cher Philippe
bonnes vacances et à bientot
Selçuk
cher Philippe
bonnes vacances
à bientot
S.
Bonnes vacances !monsieur Philippe Bonnet
j ai beaucoup apprécié votre version des Soirées de Paris et merci encore de votre encouragement pour « Apollinaire illustre « des édition Calliopees qui connaît un intérêt croissant auprès du public plutôt jeune
En effet cela n ‘. a pas empeche le monde de tourner de savoir comment Apollinaire s écrit en chinois , reste l ‘espoir de faire connaître la poesie d ‘Apollinaire au monde entier ce qui je pense ne pourrait que le rendre meilleur et sensible à la beauté et l originalité
J ‘espère que vous ne me tiendrez pas rigueur (Après plusieurs tentatives de rappeler « mamelles de Tiresias « essayer de convaincre encore une fois .de rétablir une vérité historique qui ne contrarie pas le grand talent d ‘Apollinaire bien au contraire mais reconnaît
L ‘importance d ‘ un personnage reste mystérieux ,qui est laissé dans l ‘ombre fréquemment par ignorance ou je ne sais quelle poudre de perlimpinpin qui l ‘a fait disparaitre de l ‘avant- scène depuis trop de lustres . À propos de la revue
« Les soirées de Paris » c est bien de la ( 2 periode ) dont il s agit ici. De souligner que cela ne concerne pas Billy et ses premiers no
mais à partir de
1913 a 1914 C est à dire du No 18 à no 26-27 La revue change de directeur artistique
Celle qui révèle par les reproductions des tableaux ;montre les oeuvres pour la premiere fois :!de Picasso Matisse Rousseau ,Archipenko, Braque , Et bien d autres d importance
Revue qui elle ,appartient a Jean Cerusse Directeur artistique
C est a dire à l ‘ami très proche d ‘Apollinaire ;au peintre cubiste Serge Ferat ( Serge Jastrebzof d ‘origine russe )dont l ‘action à été déterminante pour révéler par le biais de cette revue d ‘avant -garde tribune des devenus ensuite célèbres les plus grands artistes reconnus de notre temps ;Peintres sculpteurs poètes romanciers
lui rendre enfin un juste hommage ?
No 18
En préambule
Son avertissement signe :Jean Cerusse : »On étouffe dans le cercueil des dieux ! » ainsi que ses échanges épistolaires ( sortie prochaine) avec Ardengo Soffici ( italien ,peintre ,poète ,écrivain ,critique d ‘artlui même animateur d une revue d avant garde artistique italienne et ami d Apollinaire
Il se connaissent et sont amis depuis 1904
Serge Ferat lettres de 1911-1912 » désormais les soirées de Paris nous appartiennent » il inclu sa soeur ou cousine germaine ,la baronne Helene d ‘Oettingen ( ecrivain Roch Grey) amante d ‘ardengo Soffici et mécène de la « Voce » Papini -Soffici
Jean Cerusse (Serge Ferat )
indique bien qu ‘il a la volonté d ‘ en faire une revue d avant – garde .
Merci de votre attention
M Ravary
Merci pour tous ces rendez- vous passionnants. Bonnes vacances !
Je suis très touché par l’ensemble de ces petits mots. Pour répondre à Madeleine Ravary (dont je remercie la fidélité), il est bien évident que nous n’oublierons jamais Serge Férat sans qui Les Soirées n’auraient pu exister dans leur dernière version avant-guerre. Nous avions d’ailleurs consacré un article à l’occasion d’une exposition de ses oeuvres à la galerie Bérès. PHB http://www.lessoireesdeparis.com/2010/12/30/serge-ferat-tient-encore-sa-permanence-a-la-galerie-beres/ Et il en est également question dans un article que fit Apollinaire à La Baule. http://www.lessoireesdeparis.com/2011/09/22/a-la-baule-un-homme-veille-encore-sur-apollinaire/