D’abord parce que c’est l’un des plus beaux palais au monde, ensuite parce qu’il se trouve dans la ville natale de Guillaume Apollinaire, enfin parce que c’est le Palais Farnèse, l’occasion est belle de prendre l’avion, voire le train pour Rome dès le 17 décembre.
Bien que l’allure extérieure soit assez sobre, franchir pour la première fois le seuil du bâtiment qui abrite l’ambassade de France en Italie, peut déclencher un éblouissement esthétique. En découvrir les salles ou sa cour provoque une sorte de secousse Renaissance agréable et déconcertante.
Le Palais Farnèse ouvrira ses portes aux visiteurs du 17 décembre 2010 au 27 avril 2011 à l’occasion de l’exposition intitulée « De la Renaissance à l’Ambassade de France ».
La découverte ne sera possible que sur réservation, mais, le jeu en vaut la chandelle. Ce ne sont pas moins de 150 œuvres (dessins, sculptures, peintures, objets, d’art) qui feront « revivre cinq siècles de l’histoire du Palais », de la famille Farnèse au 16e siècle jusqu’aux 135 dernières années caractérisant la représentation française en Italie.
Pour le Palais, pour la galerie des Cadarache (Diane et Endymon), pour sa cour intérieure, ses salles et même ses boutons de porte, le prétexte du déplacement est définitivement serti d’or.
Nota bene : sous réserve d’expertise ultérieure par Les Soirées de Paris, la cour sera « repeuplée virtuellement des silhouettes imposantes de l’Atlas Farnèse, de l’Hercule Latin et du Taureau Farnèse ». La Renaissance deux points zéro en quelque sorte.
Recommandé par Les Soirées de Paris : l’hôtel Ponte Sisto à 5 minutes à pied de l’ambassade. Et le restaurant La Campana (15 minutes si on trouve le bon chemin tout de suite).