C’est sur la petite table en entrant à gauche, au Café de Flore, entre l’escalier et le bar, qu’un jour de février 1912, Guillaume Apollinaire, André Salmon, André Tudesq et André Billy, fondèrent la revue d’avant-garde, Les Soirées de Paris. Au fil des numéros on pouvait découvrir des signatures comme Picasso, le Douanier Rousseau, Francis Carco, Blaise Cendrars, Max Jacob, Alfred Jarry, Giorgio de Chirico, Francis Picabia, Marius de Zayas et beaucoup d’autres. La guerre de 1914/1918 et la disparition d’Apollinaire en 1918 ont fait que cette revue est tombée dans un sommeil profond jusqu’en 2010.
Grâce à la technologie web et surtout grâce aux journalistes contributeurs, Les Soirées de Paris ont réapparu le 15 octobre 2010. Depuis cette date, cinq fois par semaine, le titre est à nouveau diffusé. En hommage à son co-fondateur, Guillaume Apollinaire et grâce à la BnF, nous publions aujourd’hui une reproduction de son premier article dans le premier numéro des Soirées de Paris : « Du sujet dans la peinture moderne ». PHB
En tant qu’Alsacien d’origine il va de soi que je demande à pouvoir lire la suite de Deux nuits en Alsace -Lorraine…
Je m’en occupe cher ami lecteur. PHB