Youri comme un cri dans le vide. Sur la scène du Théâtre Hébertot, c’est le grand soir pour Agathe (Anne Brochet) et Patrick (Jean-Paul Rouve). Eux qui depuis si longtemps rêvent d’être parents. Entre eux se dresse Youri (Jacques de Cande). Mais qui est Youri ?
Mieux vaut n’en pas dire davantage sur le scénario, déjà bien maigre (à vrai dire j’en ai déjà beaucoup dit, je suis pire qu’une bande-annonce made in Hollywood). Dommage car l’ «histoire» est le seul élément qui pèche vraiment, mais qui suffit à nous faire dire en sortant : à quoi bon ? Ce n’est pas mauvais, non, nombre de pièces nous plongent dans un néant bien plus redoutable, mais on reste sur sa faim. En dépit d’une écriture qui réserve quelques sincères éclats de rire, d’un décor tournant qui reste encore original ou de lumières toutes en couleurs qui habillent habilement la scène.
Surtout, les comédiens font ce qu’ils peuvent pour éviter le naufrage. Ils sont même épatants. Mais après une heure quinze minutes seulement lorsque le rideau se baisse, on sent que le pont est déjà sous l’eau. Malgré les très bons numéros d’Anne Brochet, criante de vérité en néo-maman névrotique, et de Jean-Paul Rouve, qui choisit la solution offensive affublé d’un t-shirt Superpapa.
Merci de l’avertissement en même temps bien agréable a lire.
Excellent ! Je ne passerai pas par là…
Merci de me faire gagner du temps…