… et vous souhaite de bonnes vacances car Les Soirées de Paris vont arrêter de paraître le temps de l’été. L’image ci-contre est celle du premier numéro traduit en français (acquis à vil prix). Il est imprimé sur papier bon marché et narre une énigme criminelle que doit résoudre « le grand détective américain » à New York à la demande de l’inspecteur Mc Clusky. Cet exemplaire n’est pas daté mais on peut supposer qu’il est sorti en 1907. Dans ses souvenirs sur Guillaume Apollinaire, le peintre Maurice de Vlaminck mentionne: « Chaque dimanche, il venait déjeuner chez moi. Je le voyais arriver à pas lents, tenant à la main une feuille imprimée, qu’il lisait tout en marchant : Nick Carter faisait ses délices et il n’en ratait jamais un numéro« . Apollinaire avait toute la collection. Picasso aussi partageait cet engouement.
Laissons encore parler de Vlaminck qui écrivait si joliment: « Poète, Apollinaire l’était comme le ciel de la Méditerranée est bleu… Poète, il l’était essentiellement, mais, de poésie, il n’en parlait jamais ; seulement, il la faisait entrer partout et dans tout. Ses poèmes étaient, comme son esprit, empreints d’une originalité où le bizarre et l’inattendu frôlaient parfois un réalisme drolatique. »
Voilà, bonnes vacances encore à tous les lecteurs des Soirées de Paris, aux commentateurs et aux contributeurs. Les uns ne vont pas sans les autres. On se retrouve le 21 août. PHB
des vacances avec la joie du devoir accompli
qu’elles soient fantasques et poétissimes!
Nous ne doutons pas que les vacances de notre Philippe Bonnet seront poétissimes au possible!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!