Au loin l’océan urbain du Caire dont les vagues grises se brisent sur le front du désert et là-bas, les pyramides de Gizeh que je n’ai pas quitté des yeux depuis notre hôtel. Au pied de la plus grande d’entre elles, une blessure de béton protège, intacte, la barque solaire, un gigantesque puzzle de 1224 pièces, grâce auquel le Dieu Râ a conduit le pharaon Khéops de l’aube au crépuscule vers son dernier empire. Quarante-cinq siècles déjà.
C’était un vendredi ensoleillé du mois de mai, j’avais entendu parler de la statue, représentant la barque solaire, et dont le visage du passeur… Mais n’allons pas trop vite. Nous franchissons tous les trois les grilles du parc du château de Rambouillet. A l’entrée, un plan, certes détaillé, mais rien n’indique où se trouverait l’œuvre. Nous allumons un de nos deux GPS. Bingo, il débusque la barque à 500 mètres de là, plein sud. Pour nous y mener, nous empruntons une allée bordée de haies fraîchement taillées. Mais le mobile nous envoie des signes curieux. Il cherche son chemin. On le réactualise. Et le voilà qui nous indique la sculpture à 600 mètres mais cap au nord !
François Mitterrand « l’Égyptien », restera associé pour l’éternité des hommes, aux grands travaux qu’il mena dans la Capitale. L’Arche de la Défense, le Grand Louvre, la Bibliothèque, l’Opéra Bastille ou pour citer parmi les plus étranges, les colonnes de Buren, le monument aux Droits de l’Homme ou la Barque Solaire du parc de Rambouillet, tous ont été vent debout face aux critiques. Ces monuments ont également comme point commun des références à la symbolique égyptienne, de la franc-maçonnerie ou de celle du zodiaque. Sciences occultes qui ne peuvent s’ouvrir que devant l’esprit initié, ne disait-il pas, lors de ses derniers vœux de Président en 1995 : «Mes chers compatriotes, je crois aux forces de l’esprit, je ne vous quitterai pas.»
Quel esprit se joue de nous ? Un kilomètre plus loin, aller et retour nous voilà ramenés à un point zéro entre le nord et le sud. Notre allée se divise en deux, ce qui au début, semblait convenir au GPS. Mais voilà les deux chemins, au début parallèles, séparés par un plan d’eau, et notre téléphone qui nous tire irrésistiblement vers le fossé.
Je me demande si l’âme perdue de Belphégor peut errer encore, j’ai envie de revoir Juliette Gréco. Pour ne pas manquer le quatrième et dernier épisode de la série diffusée sur la première chaîne en 1965, la France s’était mise aux abonnés absents.
Nous voilà de retour à l’allée de l’inspection. Elle mérite bien son nom. Les plans du parc ne manquent pas, mais la Barque n’y est toujours pas indiquée. Le GPS cherche vaillamment, il nous indique maintenant 50 mètres à droite puis 20 mètres ! Merci mais le groupe n’est pas équipé en bottes et les photos regardées sur Internet ne montrent pas la statue en pleine zone marécageuse.
Devant le château, un homme grand, noir, nous arrête. Il est intrigué, l’un d’entre nous boite légèrement. L’inconnu lui demande s’il a été opéré, comment cela s’est passé. Curieux, non ? Lui-même serait toubib et réussirait pas mal dans la partie. D’ailleurs, il avait subi une intervention semblable et ne pouvait que se féliciter du résultat. Un fantôme, lui aussi ? C’est bien la première fois où je vois un médecin prendre un parc pour une salle d’attente. Je le coupe et lui demande s’il savait où se trouve la statue, il l’ignore. Il reste une allée, nous nous y engageons.
Elle est là. Une barque, comme une gondole de bronze, tout en élégance, conduit par un homme nu. La barque est entourée de barrières, avertissant : danger.
Danger parce que le socle en marbre qui semble avoir souffert du climat, menace de s’effondrer ou danger ou parce que toutes les œuvres «égyptiennes» commandées par François Mitterrand recèlent des caches initiatiques ? La sculpture de l’artiste français d’origine tchèque Karel Zlin, me plonge avec délices dans un univers de rêves. Et cet homme nu debout, est-ce Râ, celui qui mène les morts de l’autre côté dans un périple perpétuel. Mais ce visage, n’est-il pas celui de François Mitterrand. C’est bien lui, même caché par l’ombre que dessine son propre visage. Il est là, mais sali par des pigeons peu respectueux. Je regarde les photos agrandies, il n’y a pas de doute possible, le roi est tout nu, dans tous ses états. Si je m’amuse des errements au demeurant exactes de nos GPS, qui s’expliquent par le parallélisme des allées, cette barque solaire gêne manifestement la ville de Rambouillet, comment expliquer cette absence d’information autour de l’œuvre ? Une sculpture qui fut intégralement payé par le Ministère de la culture en 1993. Dans un reportage de RMC découverte, Jack Lang, d’ordinaire plus prolixe, se déclare être dans l’incapacité de répondre sur le sujet. Ici comme ailleurs des bas-reliefs achèvent de rendre incompréhensible l’œuvre. Des lignes de force, qui nous associent à un temple égyptien.
L’évènement sera ici comme ailleurs, le solstice d’été, le 21 juin 2018 à 12 heures (BS1) . En d’autres termes, lors du solstice d’été, à nos latitudes, le Soleil «passe» à son zénith, au niveau du Tropique du Cancer, c’est-à-dire non loin du temple d’Abu Simbel.
La conséquence évidente du phénomène du solstice d’été est l’allongement maximum de la durée du jour visible. A Paris, en 2015, la durée record entre le lever et le coucher du soleil a atteint 16 heures, 10 minutes et 48 secondes le 21 juin, son maximum annuel. L’astre est apparu à l’est dès 5h47 pour disparaître à 21h58.
Cette année, le même soleil du matin saluera le temple d’Abu Simbel, et les obélisques de Louxor. Partageront-t-ils, dans leur désordre, l’énergie volée de celui de la Concorde ? Quelques secondes encore et la pyramide de Khéops refermera sur son secret. Un éclair illuminera la mécanique complexe du Monument aux Droits de l’Homme, un instant la Pyramide du Louvre et l’Arche de la Défense partageront le même espace-temps, celui de la Grande Bibliothèque et de la Bastille. La tête du passeur de la Barque de Rambouillet regarde vers le Sud-Est. A 12h07 ce 21 juin, il croisera le chemin solaire du temple d’Abu Simbel. Et moi, je retournerai à Pantin.
Bruno Sillard
A voir: RMC découverte propose un excellent reportage sur les Grands travaux de Mitterrand, étayé par des témoins de qualité et qui rend l’ensemble crédible comme Georges-Marc Benhamou, Jack Lang, Eric Roussel…
François Mitterrand, REINCARNATION du Pharaon SÉTHI 1er ŒUVRAIT SECRÈTEMENT POUR LE MESSIE UNIVERSEL :.
La barque solaire de Karel Zlin est orientée vers le TEMPLE DE RAMSÈS 2 A ABOU SIMBEL.
Ramsès 2 fut imposé par SÉTHI 1er, son père.
Site du Messie :
http://perso.nnx.com/ianaywon
Photos de la momie de SÉTHI 1er :
http://sethy1.free.fr
MÊME VISAGE QUE FRANÇOIS MITTERRAND :.!
CQFD