A quelques pas du métropolitain Jourdain, à gauche et à droite d’un portail qui ferme un parking automobile, quelqu’un a collé ces deux affiches, amour et désir. La concurrence graphique des quelques affichettes électorales qui les entourent est inexistante.
On ne voit que les deux revendications, écrites en bien gros. Dans son roman «L’été», paru chez Gallimard en 1954, Albert Camus écrivait : «nous marchions à la recherche de l’amour et du désir». Cela se passait à Oran, en Algérie. Et aujourd’hui il suffit de descendre à la station Jourdain.