«Palourdes et spaghettis /S’étaient mis en ménage /Avec ail et persil… /Sous la morsure du feu, /Voilà le coquillage /Qui exsude son iode, /Venant mouiller la nage…/Et ce fut délicieux !»
Dans l’équivalent d’un bon demi- verre à moutarde de bonne huile d’olive (et pourquoi pas parfumée au gingembre) ajoutez un hachis généreux de persil et d’ail. Remuez bien. Plus les fiançailles de l’ail et du persil s’éternisent, plus leur alliance s’annonce goûteuse. Le mélange peut donc être préparé le matin pour le repas du soir.
Dans un grand fait-tout, faites bouillir de l’eau à peine salée : l’iode des mollusques y pourvoira. Plongez-y les pâtes en pluie et cuisez-les selon leur temps de cuisson habituel. Les spaghettis de taille intermédiaire (N° 5) se prêtent bien à l’opération.
Une fois cuits al dente, égouttez bien les spaghettis et versez les dans un grand saladier en leur adjoignant la moitié du contenu du verre à moutarde (empli du fameux mélange huile-ail-persil). Remuez et réservez au chaud en utilisant la fonction « maintien au chaud » du four.
Lavez sommairement les palourdes dans une passoire puis jetez alors les dans le même grand fait-tout avec le reste du contenu du verre à moutarde. Portez le mélange à feu vif en remuant, le temps que s’ouvrent les coquillages. N’insistez pas s’il en est quelques uns qui résistent, ils seront excellents mangés crus dans l’assiette !
Une fois rendu leur dernier soupir d’eau salée iodée, ajoutez les palourdes et leur jus au saladier de spaghettis réservé, remuez bien le tout et servez aussitôt.
Caractéristique de cette recette prête en moins de vingt minutes, elle est volumineuse. Un conseil donc, prévoyez grand au niveau des contenants.
Pour ceux (à plaindre) qui ne digèrent pas l’ail, on lui substitue l’échalote.
On peut aussi remplacer les palourdes par des coques, moins onéreuses, mais à condition de se prêter à la fastidieuse opération d’élimination du sable emmagasiné dans les coquilles.
Je dois ajouter que les « Spaghetti con le vongole » est un plat très festif, facile à faire , on n’est pas bloqués dans la cuisine pendant que les amis tournent en rond dans le salon.
(Moi personnellement je rajoute une réduction tomates oignon…).
La dernière fois que j’en ai fait, en entrée j’ai cuisiné une soupe de moules, recette que j’ai interprétée (librement) de la cuisine napolitaine.
En bref , faire réduire six poivrons (rouge pour la couleur), un oignon deux tomates, un tit sucre, puis faire ouvrir les moules là-dedans. C’est une entrée donc pour quatre un à deux litres de moules.
Bon c’est sûr q’il faut prévoir des lave-mains!
Bon’ap’
Bonne variante à explorer. A exploiter même !
Juste une observation : pourquoi « un tit sucre » ?
Oui, je sais, la tomate est réputée acide et la coutume culinaire veut qu’on lui adjoigne de l’édulcorant… mais c’est précisément son atout, l’acidité ! Aussi, pour ce qui me concerne, fais-je toujours l’impasse sur le fameux sucre imposé.
Je suis d’accord mais dans certain cas une infime note sucrée c’est pas mal (genre une moitié de sucre n°quatre.
Purée..Même en montagne, avec « Les Soirées de Paris », on arrive à sentir l’air de la baie de Santa Lucia..