Si l’on en juge par les modèles automobiles représentés, Cobra est une bande dessinée qui remonte à la première moitié des années soixante. Une recherche sur Google, superficielle il est vrai, n’ayant pas de donné de renseignements, il faut se contenter de cette estimation.
Ce support bédéographique se prêtant à merveille au dévoiement, il était tentant et finalement amusant de se livrer à un petit détournement. Si l’auteur de cette bande dessinée vit toujours qu’il nous pardonne. Quoique si l’on a bien compris la jurisprudence Richard Prince, le détournement d’une œuvre vaut création et donc appropriation. Les aventures de Cobra ont été trouvées chez un antiquaire du Morbihan. Un homme qui connaissait le prix du risque, de l’aventure et finalement de la notoriété d’un héros masqué ayant choisi le camp du mal. Pour 7 euros âprement négociés, Cobra s’amende aujourd’hui, en recrutant des abonnés à la newsletter des Soirées de Paris.