Certains parents auront besoin pour se donner bonne conscience de ne pas laisser pendant les vacances benoîtement leur progéniture se tourner les pouces (quand ce n’est pas l’index dans les narines) en regardant la télévision. Alors, branle-bas de combat, sortons, le printemps est bien là paraît-il. Télécommande posée, le choix est vaste. Et si après les ateliers pour enfants concoctés dans le cadre de l’exposition Mathurin Méheut au Musée de la Marine, on filait au ciné.
Bonne pioche avec le distributeur Cinéma Public Films, qui nous présente en ce moment ses « Monstres … pas si monstrueux ». Une sélection variée de cinq courts métrages d’animation à voir à partir de 7/8 ans (les grands ne s’ennuieront pas). Le propos est alternativement drôle et sérieux, simplement divertissant et invitant à la curiosité et à la réflexion sur des thèmes comme la différence ou la vieillesse. Bémol tout de même, on aimerait en voir davantage que ces quarante minutes de programme. Au moins l’attention de l’auditoire n’a pas le temps de s’évaporer.
Mais voilà, Cinéma Public veut aller plus loin. Comme à son habitude, le distributeur a imaginé ce qu’il nomme des « dispositifs mobiles » pour accompagner le film. Si la programmation varie en fonction des salles de projection, ces documents pédagogiques et autres ateliers de découpage/coloriage sont disponibles sur le site du distributeur. De quoi aller au-delà de l’écran de cinéma. Il n’y a rien de révolutionnaire, nul besoin d’alerter les maîtres des effets spéciaux, mais le compte y est, avec la sincérité de l’artisan soucieux du service bien ficelé.
Après le « Jardinier qui voulait être roi » venu l’an passé de République Tchèque, on attend avec impatience la sortie le 10 avril (pour les prochaines vacances) du « Petit Roi » débarqué de Hongrie. Un « tour d’horizon des contes et légendes » de ce pays, selon le distributeur français, « remplis de mystère, d’ensorcèlement, de ruse, de courage ».
Merci Byam, rien que cet article nous rafraîchit de nos soucis d’adultes. PHB